La vanille est tout d’abord une orchidée qui pousse sous forme de liane. Elle aurait été découverte par les colons espagnols dans la région de Vera Cruz au Mexique. Les conquistadors ont ramené sur notre continent les premières gousses de vanille après que Hernando Cortes ait dégusté sous forme de « tlilxochilt ».
À partir de 1604, la vanille circule alors sur le territoire français.
Louis XIV publia en 1692 un édit fixant un monopole à Marseille et à Rouen pour le commerce de la vanille.
Louis XIV souhaitait développer l’implantation de la culture de la vanille sur La Réunion, mais ce fut un échec pendant 3 siècles. En effet, la faune qui se trouvait en Amérique n’était pas présente pour la pollinisation naturelle de la fleur.
En 1841 Un jeune esclave du nom de D’edmond Albius découvre par accident le procédé de pollinisation de la fleur de vanille de manière artificielle.
En 1841, un jeune esclave du nom d’Edmond Albius découvre par accident le procédé de pollinisation artificielle de la fleur de vanille.
Depuis cette orchidée n’a cessé de fasciner des générations que ce soit pour ses qualités gustatives, médicinales ou encore aromatiques. De nos jours, elle est toujours source de recherches médicales, que ce soit la plante, les fleurs ou les fruits.
La vanille a été nommée par différents noms. Les indigènes lui donnaient le nom de : Zicbiz, Xanath, Caxixanath ou Tlilxochitl. Le nom de Tlilxochitl signifiait “fleur noire” car à l’époque on pensait que la gousse était la fleur et non le fruit.
Une fois arrivée sur le continent, le nom de Tlilxochitl fut évincé peu à peu.
Le botaniste français Clusius (ou Charles de l’Escluse) rédigea les premiers écrits botaniques sur la plante en 1605. Il nomma alors la plante “Lobus oblongus aromaticus”. Il avait reçu quelques capsules de vanille par l’apothicaire de la reine Elisabeth d’Angleterre, Hugo Morgan.”
En 1651, Francisco Hernandez la nomme Araco aromatico.
En 1658, William Piso la nomme “Vaynilla”, signifiant “petite gaine” en espagnol. Ce terme est issu du latin “vagina” en référence à la capsule de vanille.
En 1703, Charles Plumier décrit trois espèces des Antilles qu’il classe dans un nouveau genre : Vanilla. Il s’agit de “Vanilla rubra urban”, “Vanilla fragrans Ames” et “Vanilla inodora Schiede”.
Il faut attendre 1753 pour que Carl Von Linne regroupe la totalité des espèces sous un unique binôme dans un autre genre : Epidendrum vanilla dans son ouvrage “Species plantarum”.
En 1775, Aublet, apothicaire-botaniste du Roy de Guyane, décrit trois espèces de vanilles différentes dans son mémoire “Nature de la vanille, manière de la cultiver et moyens de la préparer pour le rendre commerçable”. Au sein de cet ouvrage, il différencie donc la grosse vanille, la petite vanille et la vanille longue.
En 1799, Swartz rétablit la vanille dans le genre Vanilla. Vanilla fragrans prend alors le nom de Vanilla aromatica.
Puis en 1840, John Lindley répertorie et étudie les 12 espèces de vanille connues jusqu’alors( Vanilla aromatica / Vanilla claviculata / Vanilla planifolia / Vanilla albida / Vanilla grandiflora / Vanilla bicolor / Vanilla palmarun / Vanilla aphylla / Vanilla sativa / Vanilla sylvestris / Vanilla pompona / Vanilla inodora )
En 1896, Rolfe en distingue 52 espèces.
De nos jours, on en distingue 147 espèces réparties sur une grande partie de la planète et on en découvre encore assez souvent de nouvelles